En allant un jour chez le médecin, je vois un visage sur le sol. J’ai pris une photographie avec mon portable. Elle est restée présente dans mon esprit et j'ai eu envie de poursuivre l'exploration. J'ai marché dans les parcs aux alentours dès que le soleil d'avril était fort et j'ai recherché ces visages qui apparaissaient et disparaissaient sur le sol. Et parfois dans des moments extrêmement fugitifs, puisqu'il arrivait que le visage ne soit visible que lorsque le vent faisait bouger les feuilles. Je marche, je cherche, je ne sais pas encore à quoi va ressembler la pièce. Lors de la sélection des images, je retiens celles qui laissent entrevoir des visages affichant un caractère humain prononcé. La pièce inclut aussi la photographie d'une rose et devient une version d'un Et in Arcadia ego, sauf que ce mythe d'un temps bienheureux dans ce pays idéal que représenterait l'Arcadie m'est bien éloigné.